Rugby

Le quinze de la Rose a terrassé le double champion du Monde qui n’avait pas perdu en Coupe du Monde depuis 2007 face à la France. On est sûrement sur une fin de cycle pour les AllBlacks mais l’entraîneur n’a t’il pas sous estimé la machine à broyer mise en place par l’encadrement anglais qui peaufine son travail depuis 2015 après la cruelle déception de sa Coupe du Monde où les anglais n’étaient pas sortis de leur poule qualificative. Sûrement un peu trop en confiance après la rouste passée aux Irlandais qui n’est pas une équipe de seconde zone, les Néo-Zélandais se sont fait marcher sur le ventre et ils n’ont jamais pu développer leur jeu face à une équipe morte de fin en défense. On croyait voir jouer une Afrique du Sud survitaminée et on est en droit de se demander à quelle potion magique ils fonctionnent comme ces surprenants anglais qui ont gagné le Tour de France. On a assisté du côté des anglais a un super rugby de pression au pied millimétré, ce rugby où l’on joue au pied mais où le spectateur "s’em......" et se détourne du spectacle où seule quelques actions individuelles soulèvent l’enthousiasme. On assiste à de superbes gestes techniques mais dans un périmètre étriqué forçant l’indigence du spectacle, c’est un rugby fait pour gagner mais non pour jouer. La défense prenant systématiquement le pas sur l’attaque, cette défense devenant en elle même une attaque. C’est un rugby qui mise essentiellement sur le physique et qui fait de plus en plus penser au football américain, en attendant les anglais sont en finale et on connaîtra leur adversaire demain.
Angleterre : 19 (1 essai Tuiligi 2ème ; 4 pénalités Ford 40ème, 50ème, 63ème 69ème ; 1 transformation Farell 3ème)
Nouvelle Zélande : 7 ( 1 essai Savea 57ème ; 1 transformation Mo’unga 58ème)
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