Portets

Au moment où l’on réalise une appli pour détecter les mauvaises odeurs et où, dans les grands hôpitaux parisiens, on réalise des anesthésies sous puissance olfactive avant que les opérés ayant un réveil tout en douceur, existe-t-il encore dans nos parcs, dans nos jardins, dans nos quartiers cette fameuse "odor du femina" que Don Giovanni percevait auprès de la fontaine où une jeune belle faisait ses ablutions ?
Le parfum et l’intime, l’amour et l’odeur, la séduction à travers les fards et les onguents sont des questions vieilles comme le monde. Le Bible nous conte dans le Cantique des Cantiques avec beaucoup de poésie, ce désir qui vient du nez. Les grecques, les romaines, usaient et abusaient des parfums les plus subtils. Leur chevelure sentait le nard et le benjoin. Les parfums antiques, inspirés de l’Orient, étaient capiteux et indispensables tant à la vie sociale qu’à la vie amoureuse.
C’est à cette partie de l’art des parfums que se consacrera Florence Mothe pour la conférence qu’elle donnera le dimanche 10 juin à 17 h au château de Mongenan qui embaume en cette saison de l’odeur des jasmins et des lis. L’horaire est susceptible de prendre un peu de retard car Florence Mothe participe durant tout le week-end aux trois journées de rencontres maçonniques qui se tiennent à Bordeaux. Elle prononcera dimanche 10 juin à 10 h une conférence que l’architecture maçonnique bordelaise et autres lieux, symboliques de Gironde qui sera suivie d’agapes reprenant exactement celles offertes au Président Leberthon à la suite du Rappel des Parlements par Louis XVI en 1774, dont le château de Mongenan conserve une représentation picturale. Les participants à ces rencontres visiteront le Temple Maçonnique de Mongenan en début d’après-midi.
- La balançoire de Fragonard
Dimanche 10 juin à 17 h
Château de Mongenan
05 56 67 18 11
chateaudemongenan.com chateaux.mothe@wanadoo.fr
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