C’est Dominique Ducassou, adjoint à la Culture qui a lancé la soirée dans les salons de l’Hôtel de Ville en compagnie du directeur du Musée des Beaux Arts Guillaume Ambroise. Il a souligné l’intérêt que cette nuit des Musées pouvait créer, signalant presqu’avant la lettre les chiffres de progression enregistré.Il a mis en avant cette nuit des masqués avec tout ce qu’on peut lui rattacher de festif et d’innovant tout en soulignant avec beaucoup d’hônnéteté qu’il n’y était pour rien.

Un masque présent lors de l’inauguration de la Nuit des Musées

photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

Il a présenté l’ensemble du programme en insistant sur " L’Art victime de la Guerre" avec la spolation dont ont été l’objet des personnes qui n’étaient pas bien vu de l’Allemagne nazi, en particulier les juifs, les francs-maçons,les communistes, les homosexuels et les opposants "de tout poil". Au lendemain de la guerre 60.000 œuvres ont été récupérées et 45.000 ont retrouvé leurs proprètaires ou leurs ayants droits, mais il en reste 15.000 qui n’ont pas retrouvé de légitime propriétaire et les plus prestgieuse non réclamées ont été confiées aux Musées Nationaux et référencés sous le sigle MNR ( Musée Nationaux Récupération ). Curieusement beaucoup d’œuvres que leurs propriétaires voulaient mettre à l’abri ont transité par le port de Bordeaux. C’est Guillaume Ambroise qui a plus longuement décrit cette exposition qui se déroule du 19 mai au 16 septembre de façon concomitante sous le nom de "Spoliation et MNR en Aquitaine" aux Musée des Beaux Arts de Bordeaux, de Pau, de Périgueux, d’Agen, de Libourne, au musée anthropologique du tabac de Bergerac, au Musée Basque et d’Histoire de Bayonne et au château de Cadillac. Les œuvresprésentées au public sont habituellement exposés au public afin que tout chercheur travaillant sur les spoliations puissent établir leur provenance ou que des ayants droits se manifestent. Depuis 1951 près de 80 œuvres ont pu être restituées.