C’est depuis Sevran une des villes les plus pauvres de France et qui cumule pas mal d’ handicaps que Nicolas Hulot a fait acte de candidature pour 2012. Il a délivré un véritable discours programme qui critique vertement aussi bien le libéralisme que le gouvernement en place. Pour lui, l’enjeu écologique conditionne tous les enjeux de solidarité. Telle que présentée, cette candidature apparaît comme un acte très personnel.
Pour Stéphane Gatignon le discours de Nicolas Hulot "est un discours déterminé, déterminé à abattre le pouvoir en place".
Pour Nicolas Hulot il s’agit : "d’ouvrir la voie d’une société nouvelle, écologique et sociale" car il a très mal vécu le marché de dupes du Grenelle de l’environnement. Il ajoute "mon inquiétude et mon espoir vont d’abord vers les jeunes" car il est vrai que le monde qui se construit aujourd’hui, c’est pour eux qu’il se construit.
- Nicolas Hulot lors de sa déclaration de candidature
- Image BFM TV
"Une candidature à l’opposé des choix de la majorité actuelle" montrant bien par là qu’il ne partage nullement les choix de Nicolas Sarkozy sans pour autant donner un blanc seing à la gauche ou au centre dont il ne souhaite pas se démarquer, mais sûr qui, il souhaite peser.
Pour appuyer sa candidature "il sollicite le soutien de l’ensemble des écologistes et d’Europe Ecologie, mais il n’a pas précisé comment il situe sa candidature par rapport à la primaire chez les écologistes.
C’est quand même le premier poids lourd en terme de popularité qui se déclare. On ignore ses possibilités réelles en terme politique, mais José Bové se félicite de son engagement et la campagne est réellement engagée sur fond de catastrophe nucléaire et d’un profond sentiment anti-libéral, suite aux violentes attaques, orchestrées par le pouvoir, que subit le service public.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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