Le Cenerentola à L’UGC dans le cadre de Viva l’Opéra

Giovacchino Antonio Rossini pour l’état civil est un compositeur italien né à Pesaro en Italie le 29 février 1792 (la ville appartenait alors aux États pontificaux) et mort à Paris le 13 novembre 1868. Comptant parmi les plus grands compositeurs du xixe siècle, tant par l’importance et l’étendue de son répertoire que par sa qualité, son nom se rattache surtout à l’opéra dont les plus populaires sont, encore de nos jours : Il barbiere di Siviglia (d’après Le Barbier de Séville de Beaumarchais), La Cenerentola (d’après Cendrillon), La gazza ladra (La Pie voleuse), L’italiana in Algeri (L’Italienne à Alger) et Guillaume Tell.



Rêve de jeune fille
Parmi les nombreux opéras de Rossini, celui-ci tient une place particulière du fait de son mélange de gaité divertissante et de mélancolie. Cendrillon, la pantoufle de vair, la citrouille-carrosse, la bonne fée, les méchantes sœurs... tout le monde a frémi, battu des mains, battu du cœur, enfant, au célébrissime conte de Charles Perrault. Avec Rossini, la tendre Cendrillon fait aussi battre les oreilles pour un de ces miracles de charme caractéristique du Cygne de Pesaro. Et si la pantoufle de vair y devient un bracelet, la tendresse émerveillée en demeure, elle, intacte. La fragilité rêveuse d’Angelina, la Cenerentola, la douce mélancolie de sa petite chanson « C’era un rè » qui revient comme un leitmotif tout au long de l’ouvrage, cette bonté qu’elle fait triompher à la fin, tout rayonne de ce personnage de miel aux mélodies ricochantes, aux vocalises légères, à la langueur discrètement romantique. L’américaine Joyce DiDonato est cette Cenerentola idéale, éblouissante de virtuosité et émouvante de poésie dans ce monde d’illusion colorée, avec son prince de rêve, Juan Diego Florez. Avec ces deux-là, on a envie de s’asseoir au bord de la cheminée – pour croire au conte de fée...
Alain Duhault

Intrigue
En quête de la femme idéal, le Prince Ramiro dépêche son précepteur Alidoro chez Don Magnifico : de ses trois filles, Clorinda, Tsibé et Angelina (dite Cenerantola), laquelle est la plus belle et la plus généreuse ? Facile de s’en faire une petite idée : Don Magnifico est aussi odieux avec la douce Angelina que le sont ses deux sœurs - deux vrais pestes. Ramiro et son valet Dandini font leur entrée dans la famille en échangeant leurs costumes. Obséquieux Don Magnifico presse le faux prince Dandini de choisir immédiatement entre Clorinda et Tsibé, mais lorsque la belle Angelina se rend au bal, métamorphosée, le prince Ramiro n’a d’yeux que pour elle, et la demande en mariage. En fuyant le bal précipitamment, Angelina met le prince Ramiro sur sa piste... et celui-ci ne tarde pas à la retrouver chez elle. Les amoureux sont réunis, le bonheur triomphe.
Grand théâtre du Liceu de Barcelone
Direction Musicale
Patrick Summers
Mise en scène
Joan Font
Distribution
Angelina (Cenerentola)  : Joyce DiDonato
Don Ramiro  : Juan Diego Flôrez
Tsibe  : Itxaro Mentxaka
Clorinda  : Cristina Obregon
Don Magnifico  : Bruno de Simone
Dandini  : David Menéndez
Alidoro :Simon Orfila

Jeudi 6 mars
19h45 précises
Durée du spectacle
3h 05 / 2 actes dont 1 entracte de 20 minutes

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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