La première partie de la dernière étape :
Comme l’année passée, Gérard Lajournade avait établi son dernier campement au Camping des Sept Fonds qui se situe à la hauteur de la dernière écluse du canal du Midi (écluse de Bagnas) avant que celui-ci ne se jette dans l’étang de Thau à la pointe des Onglous. Parti de bon matin de cette écluse, il est arrivé vers 10h30 au port de Marseillan plage pour aller boire un petit café avec son ami le Commandant Marius qui propose des formations pour le permis mer (bateau + scooter) en une journée sans aucun livre à étudier. Celui-ci est donc situé sur le port de Marseillan plage et le personnage est sympathique et plein d’humour, il tient en parallèle un petit estaminet qui s’appelle : "Chez Marius" ou l’on peut se restaurer sur le pouce.

Gérard Lajournade quitte le port de Marseillan plage

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Des tables sont installées au bord du quai ou si on craint le soleil sous des canis en bordure de l’établissement. Le soleil étant le plus souvent de la partie, il est remarquablement bien placé à une petite encablure de la plage.

La traversée Marseillan Sète :
Ainsi après avoir passé une petite heure à "blagasser" entre un café et un Orangina Gérard Lajournade s’est remis à l’eau à bord de son kayak bleu qui répond au doux nom de Melody (sa dernière fille).Le chapeau à la Crocodile Dundy sur la tête et armé de sa pagaie, il a franchi la sortie du port alors qu’un fort vent de terre (Tramontane) soufflait sur la Méditerranée. La traversée a été compliquée car la Tramontane l’a poussé inlassablement vers le large. Il a pratiquement pagayé d’un seul bras, c’est-à-dire de celui qui le ramenait vers la côte. Comme la traversée est d’Est en Ouest, il a essentiellement pagayé du bras droit, mais le vent était si fort qu’il a failli manquer l’entée Ouest du port de Sète et que pour revenir chercher celle-ci (c’est celle qui se situe au bas de la photo du port de Sète), il a du pagayer ferme.

Gérard Lajournade arrive dans le port de Sète

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Comme il le souligne lui même : "En kayak, en mer, on ne peut se fier qu’à sa vue et même si on prend des repères comme les phares ou les grues situés sur un port, il est facile de se faire piéger. La navigation en mer sur un frêle esquif n’est pas chose facile." . Tout est bien qui finit bien , car il était attendu sur le port pour rentrer à Bordeaux et cette fois d’une façon bien moins écologique, en voiture. Il n’a pas fait le bilan carbone de ce Bordeaux Sète en kayak.

Vue du port de Sète

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