Canoë-kayak
Il a bouclé son périple qui le conduit de Bordeaux aux Saintes Maries de la Mer en 18 jours soit deux jours de moins que l’an passé. Sur l’avant dernière étape de 64 km il n’a pas bénéficié du courant d’un Rhône apathique et il a mis deux heures de plus que l’an passé soit près de neuf heures de kayak
L’avant dernière étape du périple de Gérard Lajournade n’est pas la plus longue car la première fait dix kilomètres de plus mais il choisi son moment pour avoir l’appui de la marée en ce qui concerne la première. Cette année encore pour se rendre aux Saintes Maries de la mer, Gérard Lajournade a fait le détour par Beaucaire et Tarascon, pour emprunter le Rhône et le Petit Rhône alors qu’il pourrait rejoindre le Petit Rhône à l’écluse Saint Gilles. Il a bien tenté l’expérience lors sa première navigation vers les Saintes Maries de la Mer mais les conditions de passage du canal au Petit Rhône à la hauteur de l’écluse Saint Gilles se sont avérées extrêmement compliquées et périlleuses pour le kayakiste qu’il est.
- Château de Tarascon
- photo Gérard Lajournade
Mais cette année il a constaté que des travaux d’aménagement ont été entrepris sur le Petit Rhône pour les péniches en attentes ce qui lui facilitera l’accès au Petit Rhône et il a prévu l’an prochain de s’éviter le détour d’une soixantaine de kilomètres que représente le détour par Beaucaire et Tarascon. L’an passé il avait bénéficié d’un bon courant du Rhône qui lui avait permis d’effectuer le trajet de Tarascon au bac du Sauvage dans de bonnes conditions car il y avait plus "d’eau du haut" car il était plus tôt en juillet. Cette année il est donc resté "à la planche" quelques 2 heures de plus constituant une journée de neuf heures de "pagaillage" ce qui se conclut par une bonne nuit de sommeil.
Il calcule toujours sa dernière étape sur un cours trajet de manière à pouvoir remballer et rentrer dans la journée sur Bordeaux car il y a toujours une âme charitable pour venir lui amener son véhicule pour rentrer a Bordeaux avec le kayak sur le toit du véhicule. Ainsi du Bac du Sauvage à l’entrée de Part Gardian il y a une quinzaine de kilomètres qu’il avale en 1 h 30 à 1 h 40 avec le passage qui peut s’avérer difficile du passage du Petit Rhône à la Méditerranée où dans cette zone d’affrontement selon l’orientation du vent des creux de deux mètres peuvent prendre naissance mais jamais aucune tramontane n’a envoyé une quelconque embarcation jusqu’en Algérie. Grâce à l’amabilité des autorités de Port Gardian il est autorisé à venir sortir son frêle esquif à la cale du port ce qui lui facilite grandement son débarquement par rapport à ses passages d’écluses ou il n’y a aucun plan incliné pour sortir de l’eau.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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