Pour Alex, la musique est une façon de s’exprimer, de s’apaiser. « En primaire déjà, quand j’étais convoqué chez la directrice, j’avais le réflexe de chanter pour calmer ma peur ». Le blues parle « de la vie, de la mort, de l’amour ». Il vient de Normandie et a des origines congolaises ; pays dans lequel la musique accompagne tous les moments de la vie, jusqu’ au décès où on convie des pleureuses « pour chanter et prier ». Dans ses textes, Alex Massmedia essaie de « décortiquer le quotidien, analyser le monde qui est un peu compliqué ». La grande majorité est écrite en anglais car ses sources d’inspiration sont de « vieux artistes de blues » et que « ça groove différemment ». Après un 1er album Soul rain sorti en 2012, il a sorti le single et le clip Talk to a hanging man début d’année. L’idée de départ était de sortir un album dans la foulée, mais l’industrie du disque étant peu florissante en ce moment, le projet a été annulé. Pas question pour autant de se priver d’écrire : « composer montre l’état d’esprit d’un artiste à un moment donné », quelle perte cela serait de passer à côté !

Selon ses propres mots, Alex Massmedia a décidé de sortir de « cette sorte de dictature qui dit que, pour monter sur scène, il faut faire un album ». Le concert sera donc composé de quelques titres de son ancien albums mais aussi de beaucoup de compositions inédites. Ce 15 octobre, il jouera sur scène accompagné de son guitariste Taofik Farah. Parmi ses projets en cours, il prévoit de présenter sa collaboration avec quatre autres artistes. Les musiciens collaborateurs sont Stéphane Castry (réalisateur, bassiste), Eric Delblond (bassiste), Benjamin Sarrugia (batteur) et Amen Viana (guitariste). Ils sont actuellement en phase de répétition, « essayant de trouver la bonne énergie » . En attendant, il sera toujours possible de l’écouter lors de son passage à Bordeaux. Il était déjà venu joué dans la région« une fois pour un petit truc  », mais cela sera la première fois qu’il se produira pour un véritable concert dans la ville. « Ça va être un plaisir de voir comment la région bordelaise reçoit le blues ! », conclut-il.