
Bonne nouvelle, maintenant on vaccine le dimanche en plus avec les hôpitaux militaires, il n’y en a jamais que quatre de mobilisés et c’est pourquoi l’hôpital Robert Picqué est dans la boucle. Soit dit en passant, il y a un moment que l’on aurait du faire appel à l’armée car aux dires du Président nous étions en guerre et quand le mot guerre est prononcé on pense tout de suite à l’armée. Maintenant on ouvre des centres de vaccinations à tout va après avoir perdu beaucoup de temps dans un nombre incalculable de considérations plus ou moins baroques, voire oiseuses. Il reste à savoir si on est face à une diarrhée passagère ou en présence d’une régulation du tractus vaccinatoire pour vraiment lutter contre la pandémie. On parle même de "vaccinodrome" enfin le terme n’a pas la faveur du gouvernement qui préfère le terme de centres de vaccination qu’il ne porte pas forcément dans son cœur car tout ce qui ne procède pas de sa volonté est proscris mais voit quand même le jour. Ces structures qui n’étaient même pas envisagée il y a moins de quinze jours commencent à fleurir avec tout le monde sur le pont. Après avoir tout loupé : les masques, le traçage, les isolements, les tests, on a bien failli louper la vaccination et on essaie de se rattraper mais on ose pas vraiment déclarer la guerre au virus, on est face à l’ovalisation des réponses du gouvernement, autrement dit des réponses avec des rebonds capricieux. On verra si le gouvernement tiendra ses paris au cours des mois à venir avec la promesse d’une administration de la santé qui est toujours prégnante et qui dérape systématiquement. Une campagne de vaccination totalement anarchique selon les commentaires.
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