
Un fort intéressant et judicieux article de Pauline Gandré Maître de conférences en économie-Chercheuse à EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Camille Cornand Directrice de recherche en économie, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans lequel on peut lire : "Ainsi, en France, un système ambitieux de réponse à la menace infectieuse avait été mis en place dès 2007, à la suite de l’épidémie de grippe aviaire de 2006. Ce plan prévoyait notamment de pouvoir répondre au besoin de masques chirurgicaux, qui manquent aujourd’hui, comme le rappelle l’économiste Claude Le Pen dans une récente tribune publiée dans le journal Le Monde, mais il a été progressivement démantelé". Il explique comment les individus et particulièrement les gouvernants oublient vite que le pire peut toujours se produire même si régulièrement pandémie, tsunami, catastrophes naturelles se succèdent et n’arrivent pas à nourrir la réflexion des dirigeants comme si les conséquences devaient être placés dans la rubrique profits et pertes sans autre forme de procès. Pour observer une véritable pandémie meurtrière avec ses millions de morts, il faut regarder un siècle en arrière avec la grippe espagnole à une époque où la censure dominait l’Europe en guerre ou l’on a assisté à trois phases l’une fin d’hiver début du printemps 1918, l’autre en septembre, octobre, novembre 1918, la plus meurtrière puis hiver 1919 avant de disparaître définitivement au printemps de la même année. La perspective est inquiétante et surtout pas souhaitable mais pourquoi ne pas envisager le pire pour l’éviter.
Article à consulter ICI
photo : Klaus Hausmann par Pixabay
Recherche
Sur le même sujet
Bordeaux Gazette Annuaire
