Difficile d’imaginer que cette équipe Néozélandaise ne soit pas championne du monde tant son "savoir" dans la pratique du rugby est étendu et cette formation n’a plus rien à voir avec celle que les Français ont vaincu en ouverture du tournoi mondiale. Les Blacks sont en forme ni trop tôt ni trop tard, juste quand il faut et les pauvres argentins en ont fait les frais avec l’impitoyable score de 44 à 6, tout en se battant valeureusement. Ce samedi c’est Angleterre face aux Springboks qui pourrait réserver des surprises car souvent les anglais sont là où on ne les attend pas. Ils avaient touché le fond lors du dernier Six Nations mais leur pragmatisme les a amené en demi-finales, certes avec un rugby minimaliste mais au combien efficace. On sent des Sud Africains pas particulièrement sereins face à cette équipe d’Angleterre qui sauve l’honneur du rugby de l’hémisphère Nord et il faut se souvenir que c’est l’affiche de la finale d’il y a quatre ans gagnée par les Bocks et l’anglais est revanchard. En attendant ce que l’histoire nous enseigne c’est qu’une équipe des Blacks en finale est une équipe qui gagne sauf devant ces Bocks en 1995 dans un contexte particulier après prolongations sans qu’aucun essai ne soit marqué. Souvenez vous les Springboks, très longtemps l’un des symboles de l’apartheid, gagnent à domicile devant le président Nelson Mandela, avec son soutien et qui avait revêtu un maillot des Springboks. Il s’agissait alors de la première participation de l’Afrique du Sud à une Coupe du monde après sa réadmission dans le rugby international en 1992 alors que la Coupe du Monde est née en 1987 soit 8 ans avant.