Bordeaux

Depuis plusieurs mois, de nouvelles solutions de mobilité pullulent dans les rues. Si la trottinette électrique est certainement la plus remarquée, d’autres appareils se développent également, comme l’hoverboard, le Segway et le monoroue. Problème, ces engins désignés sous l’acronyme EPDM (engin de déplacement personnel motorisé) n’appartiennent à aucune catégorie du Code de la route et, par conséquent, leur utilisation n’est pas règlementée. L’objectif de la nouvelle règlementation dédiée aux EPDM est donc de leur attribuer une catégorie au sein du Code de la route et de leur attribuer un statut. Grâce à cela, le gouvernement souhaite encadrer l’utilisation des trottinettes électriques et autres monoroues en définissant de nouvelles règles d’utilisation. Le but est à la fois de réguler la circulation de ces engins et de veiller à la sécurité de leurs utilisateurs et des autres usagers de la route. Si l’utilisation d’un EPDM est ludique et pratique, elle se doit cependant de respecter certaines règles de sécurité. Le risque n’est d’ailleurs pas à prendre à la légère puisque plus de 1 300 usagers de trottinettes ont été impliqués dans un accident entre 2013 et 2018 selon Le Parisien. L’année dernière, le nombre d’accidents a même grimpé de 23 % par rapport à 2017.
Contraintes actuelles :
Le casque est obligatoire pour les moins de 12 ans ;
Le port d’un équipement rétro-réfléchissant est obligatoire lorsque la visibilité est mauvaise (gilet, brassard, etc.) ;
Les appareils doivent disposer d’un feu avant et arrière, d’équipements rétro-réfléchissants, de freins et d’un klaxon.
Il faut retenir qu’à la rentrée :
Les engins électriques ne pourront plus être utilisés sur le trottoir, sous peine d’une amende de 35 €.
Les EPDM ne devront pas rouler à plus de 25 km/h, sous peine d’écoper d’une amende de 1 500 €.
Le transport d’un passager sur une trottinette électrique et l’utilisation d’écouteurs seront aussi interdits à partir de la rentrée 2019.
Recherche
Sur le même sujet
Bordeaux Gazette Annuaire
