
Et si les alchimistes d’autrefois avaient été aussi savants que nos modernes neurologues ? S’ils avaient pressenti depuis la Grèce Antique, l’Egypte, et la vallée du Gange l’importance que les parfums et autres fumigations pouvaient avoir sur notre cerveau ? S’ils avaient compris que l’on peut mourir d’avoir inhalé certaines substances, ou tomber fou amoureux ? La longue histoire de la conquête de la beauté féminine passe aussi par la magie, l’alchimie, les filtres, les onguents, les fragrances, les senteurs. S’y mêlent les contes et les légendes comme celle de l’Eau de la Reine de Hongrie, si prisée au XVI° siècle, qui prétendait que l’extrait de romarin apportait l’éternelle jeunesse et faisait rajeunir celles qui s’en frictionnaient, comme l’histoire de ces moines, enfermés par les Médicis dans leur couvent de Florence parce qu’ils possédaient le secret de certaines potions magiques rapportées du Levant. Comme celles des recettes utilisées par nos lointaines aïeules pour se rendre irrésistibles.... Dans son étude sur l’univers olfactif, Florence Mothe se consacrera le dimanche 27 mai à 17 h aux alambics et autres grimoires consacrés à la magie des parfums.
Comment procédaient les magiciennes, quels rapports entretenaient-elles avec leurs clientes célèbres, quels étaient les prix pratiqués, ces filtres étaient-ils efficaces ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles il sera répondu à l’occasion de cette passionnante conférence qui peut être précédée à partir de 14 h par la visite du musée et des jardins et qui est naturellement suivie par la dégustation gourmande des vins du domaine, une alchimie dont on connait déjà les résultats.
Château de Mongenan
Portets Renseignements : 05 56 67 18 11
Entrée 10 €, gratuite jusqu’à 12 ans
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