Paris

Chanel (entreprise française de luxe productrice de haute couture, ainsi que de prêt-à-porter, accessoires, parfums et divers produits), a pour argument le greenwashing (stratégie de marketing aussi appelée écoblanchiment, en VF). Est-ce qu’on peut accepter qu’une entreprise pour des besoins commerciaux défigure et spolie la nature d’autant que cela se passe en plein Paris ? Il est évident que non, même si Chanel s’engage a replanté car il faudra pas loin d’une centaine d’années pour effacer le crime... la dérive est aisée quand on en a les moyens financiers aujourd’hui dans notre société. Il est impensable que l’on ait pu autoriser cette entreprise à un tel comportement, nous ne devons pas accepter un snobisme décadent et dégradant qui dévalorise notre éthique aux yeux du monde. On se demande bien ce que fait Nicolas Hulot face à ce type d’agissement qui devrait être proscrit d’autant que le dit greenwashing favorise l’inertie vis à vis d’une position éco-responsable réelle. Une politique quelque peu ironique lorsqu’on sait que Chanel utilise toujours des fourrures d’animaux pour couvrir les épaules de ses aficionados. Une habitude qui lui vaut d’être taxée de greenwashing (ou éco blanchiment) par les défenseurs de l’environnement, une technique marketing qui vise à mettre en valeur un aspect écologique d’une marque pour faire oublier d’autres aspects moins valorisables.
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