
Ce mois-ci, les gouvernements européens se réunissent à Bruxelles pour repenser la manière dont les pesticides dangereux sont approuvés et homologués. Il faudrait pouvoir les convaincre de soutenir des normes beaucoup plus élevées, qui interdisent les pesticides tueurs d’abeilles. Le cœur du problème ? Les lobbyistes de Bayer et de Dow font tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir leurs produits chimiques nocifs dans les champs européens. Avant la fin de l’année, l’Union européenne souhaite améliorer la manière dont elle homologue les pesticides en accordant davantage d’attention à la manière dont ils nuisent aux abeilles - mais d’abord, les gouvernements européens doivent approuver ce plan. Il faut convaincre les gouvernements d’améliorer le système d’homologation et de prendre en compte l’avis de scientifiques dont la protection des abeilles est une priorité. Nous comptons tous sur les abeilles pour polliniser les fruits, les légumes et les cultures. Mais dans le monde entier, les abeilles sont en déclin, et à moins que les gouvernements et l’UE ne prennent des mesures concrètes pour sauver les abeilles, cette tendance ne semble pas prête de s’inverser. La méthode actuelle pour homologuer les pesticides est inadéquate. Elle ignore ce qui peut nuire aux abeilles. Mais à moins que le comité ne se sente vraiment sous pression, il pourrait s’en prendre à la biodiversité qui nous entoure. Il faut que ll’UE prenne en compte :
Les effets à long terme des pesticides sur les abeilles et leurs colonies.
Les effets de l’exposition des abeilles à de faibles concentrations de pesticides.
Les effets cumulatifs de l’exposition à plusieurs pesticides.
Et nous demandons aussi à ce que l’UE n’approuve ces pesticides qu’en dernier recours, lorsque toutes les options non chimiques auront échoué.
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