Villenave d’ornon
A l’issue du Conseil municipal tenu aujourd’hui, le 28 mars, Patrick Pujol a annoncé sa démission de son poste de maire de Villenave d’Ornon, qu’il occupe depuis juin 1995. Dans une lettre adressée au Préfet de la Gironde, M. Pujol a exprimé son désir de démissionner de son mandat de maire. Conformément à la loi, la décision doit être formellement acceptée par le Préfet avant que le Conseil municipal ne soit convoqué pour élire un nouveau maire. Il convient de préciser que cette démission ne concerne que le mandat de maire, M. Pujol continuera de siéger au Conseil municipal et au Conseil de Bordeaux Métropole.
M. Pujol a expliqué son choix et exprimé son sentiment en ces termes :
« Je souhaite d’abord préciser que cette démission n’intervient nullement pour des motifs de santé. Je suis en bonne santé et ma démission n’intervient donc pas sur ce motif ».
« Je suis heureux au sein de ce Conseil municipal, parce que j’y suis avec une équipe que j’aime, avec une équipe qui met toute sa force, toute son honnêteté, toute son envie à honorer ses engagements […].Et je reste donc au service de cette équipe, au service de cette ville, de la manière qui paraîtra la plus utile à mon successeur »
« En débutant ce cinquième mandat, je savais que ce serait le dernier, je pense même ne m’en être jamais caché.
Mais en regardant son déroulement depuis 3 ans, en regardant ceux qui m’entourent et m’accompagnent chaque jour, je me suis dit : « ils sont prêts, laisse leur la place, ils vont faire belles choses et l’avenir est à eux ».
Concernant sa succession P. Pujol a déclaré :
« A mes yeux, une personnalité s’impose d’elle-même […] c’est Michel Poignonec ».
« Ce n’est pas parce qu’il est premier adjoint que Michel a vocation à être maire.
Je crois beaucoup au mérite, je crois à la compétence, je crois à l’investissement, je crois au courage. Et Michel, je te le dis : tu as tout cela, et bien plus encore.
Et tu as ce petit truc en plus : tu es né à Villenave d’Ornon. Tu es, en quelque sorte, l’enfant du pays. Un enfant du pays qui, en plus, a toutes les qualités pour être un maire formidable. Notre commune a de la chance. Parce qu’un maire, ça doit aimer sa commune. Et cette commune, je sais que tu l’aimes, parce que c’est la tienne ».
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