Après l’échec de la médiation d’Alain Juppé les évènements se sont précipités et chaque jour depuis ce moment là, amène son cortège d’informations sur le style " ce qui semble possible deux heures avant ne l’est plus deux heures après" malgré les multiples rencontres entre les protagonistes. C’est Dallas, Larry Hagman aurait apprécié le feuilleton et il aurait aimé le rôle de Copé avec Patrick Duffy dans le rôle de Fillon, qui n’est peut être pas le gentil Bobby qu’on croyait. Tout le monde y va de son opinion, de son grain de sel, de sa vision entre non alignés et ex président. Pendant ce temps là, Marine Lepen se frotte les mains en restant discrète. Le feuilleton UMP occupe une grande partie de l’espace médiatique avec même comme on a pu le voir des directs, dignent d’une catastrophe naturelle ou d’un tremblement de terre voire d’un tsunami. La démocratie est un exercice difficile surtout quand on n’a pas l’habitude de la pratiquer et on voit bien à travers cet affrontement que l’essence même de l’UMP était d’être un outil de mise en orbite pour la présidentielle. Il est évident que Jean-François Copé lâchera très difficilement son poste de président avec le seul soucis d’être le candidat de droite à la présidentielle avec le secret espoir de rassembler sur sa personne au second tour vote FN et vote droite dure, car c’est surement la ligne de clivage qui sépare les protagoniste. Sans vouloir être irrespectueux dans la comparaison, cela ressemble a un pari à la François Mitterrand qui s’est allié au parti communiste dont l’odeur n’avait rien de nauséabond pour se hisser au pouvoir. Alors entre une droite qui se déchire et une gauche qui se couche devant Mittal, Marine marque des points pour les prochains scores à la proportionnelle, avec en point de mire la présidentielle.