Terrible le spectacle que nous livre la nomenklatura de nos grands caciques parisiens de la médecine qui sont prêts à s’étriper sur un nom de médicament qu’ils décident de rendre dangereux alors qu’utilisé des milliards de fois en patientèle. Ils sont incapables de s’écouter les uns les autres, sans essayer de saisir l’intérêt de ce que fait l’autre surtout s’il est marseillais, se comportant comme des censeurs d’une orthodoxie qui en fait ne rapporte qu’à ceux qui la pratiquent. Énorme, avec un professeur ayant accepté de se faire soigner avec le protocole Raoult et qui vient dire après avoir été tiré d’affaire qu’après tout ce qui a été dit sur ce traitement, il hésiterait à accepter le dit protocole, on croit rêver de ce genre de trahison. Des politiques qui eux, soignés avec le même protocole défendent bec et ongles le dit protocole dont ils ont bénéficié parait plus conforme à la logique mais on les accuse de faire de la politique alors qu’ils portent témoignage. En fait tout se passe comme si on voulait enlever aux malades les lueurs d’espoir qu’ont fait naître les travaux de Didier Raoult et de son équipe. Ces derniers continuent à exploiter tranquillement et sans amertume le protocole qu’ils ont mis au point car c’est mieux de sauver des vies que de faire des méthodes. Ce pugilat qui part dans tous les sens voire tous les non-sens dont est capable l’esprit humain quand il n’arrive pas à imposer le paradigme dominant ou si on préfère, la bien-pensance du monde médical en place dont une petite partie se rebiffe mollement et l’autre criant à la trahison.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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