Dans une société française chaque jour un peu plus chargée d’impatience et d’émotion, dès l’apparition du virus qui nous gâche aujourd’hui l’existence, nombre de non spécialistes et autres commentateurs approximatifs n’ont pas hésité très longtemps avant de nous asséner à tort et à travers leurs sentences et autres pronostics gratuits. Au gré de réflexions et d’informations confirmant que le problème était beaucoup plus complexe que prévu, il s’avère clairement que cette multitude de compétents approximatifs et autres bavards de toutes obédiences n’a fait qu’entretenir la confusion.
Actuellement tout le monde semble bien avoir bien compris que cette affaire est extrêmement compliquée. De quoi calmer ou presque, du moins espérons-le, tous les arrogants et autres « faux prophètes » de ces derniers mois dont certains ont semble-t-il encore beaucoup de mal à se taire.
Les « cherchants », ceux que nous avons coutume d’appeler les chercheurs, les vrais, beaucoup plus discrets et taiseux que les « communicants », impatients déclencheurs de polémiques stériles, devraient fort heureusement avoir le dernier mot. La recherche et la fabrication de vaccins susceptibles de nous sortir d’affaire bien mieux que les diverses formules médicamenteuses tout à fait inefficaces et pourtant annoncées à grand bruit comme salvatrices, n’ont pas laissé aux « chercheurs qui cherchent » le temps de se répandre dans les médias.
La persistance de ce virus nous aura entre autres valeurs humaines éternelles, appris la nécessité absolue de faire preuve en pareilles circonstances, de modestie, de patience et de persévérance. Comme toujours ou presque, l’expertise, la compétence et le travail des chercheurs s’accommodent de prudence, de discrétion et d’humilité.
Eternelle leçon !?

Ecrit par Dominique Mirassou
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