Bien évidemment il s’agit du second tour des municipales où pour sauver le soldat Cazenave, il a fallu sacrifier un certain nombre d’élu(e)s qui était loin d’avoir démérité dans la liste du maire sortant, dont la très populaire Arielle Piazza pour faire sans doute la place à l’invisible Fabre députée de LREM. On a fait rentrer ce petit monde est un peu dans la liste la représentation des nouveaux venus à Bordeaux pour dégager des Laurence Dessertine épouse de Philippe Dessertine bien connu des téléspectateurs pour ses judicieuses analyses, Brigitte Collet, Emilie Kuziew, Yohan David et Jean-Michel Gauté pour les plus connus. Cette liste qui n’a sûrement vu le jour que sous les pressions parisiennes et même sûrement avec l’appui d’Alain Juppé qu’on avait pris le soin d’exclure du jeu en l’envoyant au Conseil Constitutionnel tout en se débarrassant de Virginie Calmels qui ne se serait jamais laisser embrouiller par une magouille politique de ce style ouvrant la porte au macronisme qui a failli ressembler au micronisme sans la mise à genou de Nicolas Florian. Dans cette affaire c’est l’autorité de Nicolas Florian qui est mise en cause, ce qui risque d’amener des échanges agités dans la nouvelle assemblée ou le maire sortant a su conserver une majorité de colistiers mais au prix de quels sacrifices. Le Moden qui a apporté son appui au macronisme se retrouve avec un premier adjoint rétrogradé au cinquième rang et doit être particulièrement satisfait de cette vision du partenariat, il aurait fallu envoyer Cazenave en mission à Pau pour voir ce que cela aurait pu donner mais c’était la capitale de la Nouvelle Aquitaine qui était visée. Il s’agit de faire de Bordeaux la ville du macronisme car partout ailleurs en France, tout fout le camp comme à Lyon ou Toulouse, mais on ne connaît pas le sentiment des laissé(e)s-pour-compte de la liste locale de LREM ou figurait d’authentiques bordelais. Maintenant l’électeur jugera mais pour le pouvoir en place perdre Paris et Bordeaux semblait insupportable !