Bordeaux

Tel était le titre de cette première conférence du festival Climax 2019 après la conférence d’ouverture avec Nicolas Bourcier comme animateur et les débatteurs étaient Nicolas Thierry Vice-Président de la région Nouvelle Aquitaine, Eric Constantin délégué région Aquitaine à l’ONF et Laurent Durieux, géographe. On a senti dans cette présentation qu’aussi bien Nicolas Bourcier que Laurent Durieux avaient profondément mal à leur Brésil avec lequel ils ont des liens affectifs familiaux forts. Nicolas Bourcier a eu ces mots : "Je ne connaissais pas, merci pour ce festival engagé". Il a été question de l’abattage des arbres au Brésil, en Indonésie, au Congo qui modifie profondément le système écologique de la planète, mais le sujet principal restant le Brésil où depuis 1970 on assiste au démantèlement des organismes de contrôle, c’est l’équivalent de 12.000 terrains de football qui disparaissent par jour dans ce vaste état de un million cinq cent mille kilomètres carrés qui n’est qu’un des 26 états de la République Fédérale du Brésil. Eric Constantin a fait remarquer que cette forêt amazonienne est la pompe à eau de la planète qui constitue un des équilibres planétaires. Laurent Durieux a rectifié en précisant que le véritable poumon ce sont les océans qui sont du reste eux aussi mis à mal mais que néanmoins la déforestation de l’Amazonie reste préoccupante et que le discours de Bolsonaro n’a pas de sens car la dégradation se fait par l’uniformisation de l’économie mondiale. La cupidité n’a pas de limite et les prédateurs n’ont pas de limite en faisant assassiner les caciques dont plus de 500 ont subi ce sort.
Sur la photo de gauche à droite : Nicolas Bourcier, Laurent Durieux, Eric Constantin et Nicolas Thierry
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