On a vu une équipe des Saracens un peu balourde qui n’a trouvé le chemin de l’en but bordelo-béglais que deux fois après les changements qui ont un instant déréglé la belle machine bordelaise et le capitaine des Sarasens avait eu l’honneur d’ouvrir la marque à la suite d’une pénalité par contre les locaux n’ont tenté aucune pénalité le score étant entièrement constitué d’essais et de transformations et les locaux s’en sont donnés à cœur joie avec 5 essais d’ailiers Bielle-Biarrey, Penaud et Uberti avec une réussite pour l’arrière et une pour l’ouvreur qui a aussi était désigné, homme du match. Jalibert n’est jamais aussi bon que quand il ne surjoue pas ne se sentant pas l’obligation de faire la différence. Certains vous affirmerons, ça c’est du rugby et c’est vrai que le jeu large, large qu’a imposé l’UBB a totalement asphyxié les Sarasens qui ne s’attendaient pas à une telle réception, ils se souviendront de ce voyage à Bordeaux car ils viennent d’encaisser le plus gros score de leur existence rappelant à quelques uns, quelque part l’humiliation du dernier France Angleterre à Twickenham (53 à 10) mais on n’était qu’à Bordeaux et cela a suffit aux supporters locaux. Pour l’instant la marche est presque triomphale avec une lige de trois quart modèle équipe de France avec Depoortère qui vient d’être pelé en équipe de France (mais beaucoup s’en doutait). Espérons qu’il n’y aura pas trop de casse après ce long déplacement qui en fait ne sert qu’a aider l’Afrique d Sud à remplir ses dates et dans port la Russie n’est pas le meilleur partenaire.

Moefana en perce muraille

En attendant l’UBB est premier de sa poule avec le maximum de points et se qualifie pour la suite de la compétition mais qu’elle sera la position dans le décompte final qui va attribuer les places pour les réceptions de la phase finale. Le prochain match aux antipodes pourrait leur permettre de recevoir à plusieurs reprises si l’UBB l’emporte en Afrique du Sud, bien sur le bonus sera difficile à aller chercher mais une victoire simple serait une très belle performance ? Yannick Bru s’est embarqué avec 28 joueurs qui ont rejoint mercredi matin dernier Prétoria, après un exténuant voyage en avion ou le sommeil est souvent difficile à rencontrer et on se retrouve souvent "cul par dessus tête" ’arrivée, même s’il n’y a pas de décalage horaire important. Nos joueurs ne sont pas habitués à ce genre de déplacements quand on va au plus loin à Toulon. Il faut quand même reprendre le plus rapidement possible un rythme nycthéméral correct pour aborder ce match dans les jours suivant, ici trois jours après avoir atterri en ayant laissé Lucu et Moefana à la maison. La stratégie déployée sera-t-elle, jeu devant ou jeu derrière comme l’Union a su le montrer pour ces trois premiers matchs qui se sont soldés par cinq point dans l’escarcelle. Comment les joueurs ont-ils supporté ce grand et long voyage on va rapidement s’en rendre compte dès l’entame de la rencontre à moins que cela ne se soit porté sur le capital énergie et on n’assistera pas à un match de la dimension de cette dernière rencontre à Chaban.

Toute l’équipe et Jalibert avec sa médaille d’homme du match

UBB : 55 (9 essais Bielle-Biarrey 8ème, (80+1)ème, Buros 13ème, Lamothe 21ème, Penaud 36ème 57ème, Depoortere 44ème, Jalibert 52ème, Uberti 78ème ; transformations Jalibert 9ème, 14ème, 79ème, Lucu 53ème, 58ème)

Saracens : 15 (2 essais Tompkins 62ème, Dan 64ème ; 1 pénalité Farell 3ème ; 1 transformation Farell 63ème)

Image de I : Bieille-Biarrey dépose Owen Farrell