Construit aux chantiers de l’Atlantique pour les croisiériste chinois au départ le monstre de 363 mètres de long et haut comme un immeuble de 20 étages ne passerait pas sous le pont d’Aquitaine ni le pont Chaban-Delmas et jamais le port de la Lune ne pourra le recevoir. C’est le plus grand paquebot de croisière du monde (pour l’instant) et il sort directement des chantiers français de Saint-Nazaire qui ont un véritable savoir-faire. Donc il reste encore un peu d’industrie en France qui fonctionne bien même si elle est soumise à une forte concurrence et on ne ne peut que regretter que les aciéries fournissant la matière première s’appelle ArcelorMittal ayant absorbé et digéré Usinor car nous avons vendu ce savoir faire aux Indiens et il n’y a plus aucune aciérie en France. Il peut accueillir près de sept mille croisiéristes avec deux mille trois cent membres d’équipage ce qui est un record. La crise du Covid-19 est passée par là et la Chine s’est détournée des croisières internationales donc changement de cap et direction vers les Caraïbes où il devrait prendre du service le mois prochain pour sa croisière inaugurale car il a fallu modifier toute la signalétique intérieure en passant du Mandarin à l’Américain et en changeant certains aménagements comme par exemple les tables de Mahjong pour mettre en place des objets plus conforment au gout américain. Autres distractions à bord sur les 18 ponts (étages) : 35 bars, 20 restaurants, un casino, un aqua-theater, 15 piscines, des jacuzzi suspendus, un immense solarium, une patinoire, un bowling, une tyrolienne de 24 mètres et même un simulateur de surf. Le "Wonder of the Seas" reviendra en Europe en mai pour faire la saison estivale en Méditerranée, au départ de Barcelone et Rome. Bien sur avec ce genre de navire pour l’instant l’écologie est un peu mise à mal même si pendant les escales les moteurs sont coupés et l’énergie apportée depuis l’extérieur car il se nourrit de fioul.