Au moment ou le trente-huitième album d’Astérix "La fille de Vercingetorix" vient de paraître le 24 octobre sur un scénario de Jean-Yves Ferri et les dessins de Didier Conrad et Albert Uderzo, il est bon de se rappelait l’influence majeure de l’hebdomadaire qui a initié la rencontre entre Goscinny et Uderzo donnant naissance à ce duo inénarrable d’Obelix et d’Astérix, à la manière de Laurel et Hardy, qui aujourd’hui est de notoriété mondiale. Le premier numéro de Pilote est paru le 29 octobre 1959 et il a signé le début de la période d’Astérix qui si aujourd’hui le périodique a disparu, les personnages sont encore vigoureux même si Goscinny a disparu bêtement chez son médecin au cours d’un test d’effort en novembre 1977. Albert Uderzo du haut de ses 91 ans donne son avis et sa main aux successeurs qui font vivre les personnages afin d’en assurer la pérénité. Pour faire revivre René Goscinny et donner une biographie exacte, Catel l’a fait parler dans une bande dessinée. La célèbre dessinatrice, a travaillé pendant quatre ans, avec l’appui et l’amitié d’Anne Goscinny, à ce « Roman des Goscinny » - un roman graphique où tout est vrai- 320 pages magnifiques, en trichromie, où Catel raconte la vie de René Goscinny. Sa naissance, dans le Paris des années 20, au cœur d’une famille juive, exilée de Pologne et d’Ukraine. Son père, chimiste, fils de rabbin. Sa mère, née en Ukraine, ayant fuit les progroms. Son grand-père, imprimeur de journaux yiddish. Son grand-frère moqueur, Claude. L’enfance en Argentine, bientôt. Les passions de René : le dessin, le rire, puis l’écriture. Cet ouvrage a du reste eu les honneurs d’une exposition temporaire à Bruxelles au CBBD* et il ne faut pas oublier l’hommage permanent d’Angoulême avec son obélisque dans la cour de la gare.
*CBBD Centre Belge de la Bande Dessinée de Bruxelles

L’ouvrage de Catel à la libre consultation des visiteurs du CBBD

Une planche de l’ouvrage

L’obélisque du parvis de la gare d’Angoulême