A quinze mois du vote quel peut être la signification d’un tel sondage car on sait ce que sont devenus les sondages quinze mois avant l’élection de Jacques Chirac où Edouard Balladur était donné vainqueur et il faut rester très prudent.

Ce qui ressort de celui-ci, c’est que la cote de désamour vis-à-vis de l’actuel président, reste importante et qu’à part François Fillon, il a fait le vide autour de lui.

Copé et Borloo ne sont pas des recours et aucune autre hypothèse n’est évoquée. Ce sondage n’envisage pas le résultat d’un second tour, mais un rapide décompte montre qu’en tout hypothèse, Dominique Strauss Kahn serait élu, car le sondage ne prend en compte que l’hypothèse Strauss Kahn, comme si les dés étaient jetés aussi de ce côté-ci.

Là aussi il faut rester prudent, car on est encore trop loin du scrutin et toutes les échéances seront respectées.

La majorité semble avoir oublié le vieil adage "qui veut voyager loin ménage sa monture" mais c’est la monture elle-même qui ne se ménage pas et qui n’arrive pas à renouer le dialogue avec les français car chaque coup médiatique lui enlève de la crédibilité.

Pour Nicolas Sarkozy, dans les mois à venir, il est primordial de rester le candidat incontesté de la droite, sans quoi, la situation va devenir inextricable.

Son adversaire le plus redoutable à droite reste Marine Le Pen et il lui va falloir ferrailler sur deux fronts face au candidat putatif Strauss Kahn et face à l’extrême droite avec bien sûr, deux stratégies différentes.

Les dernières déclarations de Dominique de Villepin ce jeudi, ne vont pas simplifier sa tâche.